Mars est le mois du vrac et du réemploi

"Consommer vrac, vous ferez des économies !"

S'exclame La Route du Vrac, commerce de proximité qui vient de dépasser ses 5 ans d'existence. Benjamin Vincent est le gérant de ce magasin qui propose 1 500 références à 98% BIO en produits ménagers, corporels et alimentaires. Ces derniers proviennent d'Aubignan, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Entraigues-sur-la-Sorgue, Le Thor... La fréquence de courses en vrac est de 2 fois par semaine, pour acheter frais et sans superflu.

"Un panier complet en réduisant ses déchets"

Tel est le slogan de Jennifer Casamatta, gérante d'Eco-Vrac de Sorgues, qui propose ses services depuis 4 mois. En mode "drive zéro déchet" (pour ne pas rentrer "dans la polémique que le vrac n'est pas hygiénique, offrir un service rapide et une meilleure maîtrise des dépenses") et avec des contenants consignés, les courses se font depuis www.ecovracfrance.com. Puis le client récupère ses produits dans le magasin. BIO, issus de circuits courts, ils proviennent du Vaucluse (cosmétiques, miel, soupes, jus de fruits, légumes, pain frais...), de Région Bretagne pour les céréales...

Le consommateur du vrac, un profil sans clichés

Selon l'étude Nielsen*, les motivations d’achat des acheteurs de produits en vrac sont plus fréquemment économiques qu’écologiques, mais sans l’obsession du prix : la juste quantité prime les autres considérations. Sur 40 % de Français acheteurs, 46 % (soit 19 % des Français) en achètent une fois par mois ou plus souvent. Depuis 2021, le drive est arrivé dans le circuit du vrac.Les chiffres ont donc évolué à la hausse. L’épicerie sèche est la catégorie phare.
(*Source : Nielsen Panel Views, décembre 2020, 9 900 foyers répondants)

Les bénéfices sont donc clairs : moins de pesticides pour des produits de meilleure qualité, une réduction du bilan carbone et des déchets, des économies réalisées. Qu'est-ce qu'on attend pour s'y mettre ?