L’eau, l’air et le feu
Pour vous protéger, Les Sorgues du Comtat effectuent un travail régulier et peu connu de prévention contre les incendies, les inondations et pour le maintien de la qualité de l'air. De nombreuses actions sont menées pour assurer la meilleure réponse aux risques et protéger la population.
Le changement climatique n'est plus une menace lointaine, mais une réalité qui impacte déjà notre quotidien. Mais c’est aussi une opportunité de repenser notre façon de vivre en harmonie avec notre environnement
Marc Mossé,
Vice-président délégué à la transition écologique et à la DECI
Le feu : lutter contre les incendies
La communauté d’agglomération a la compétence de la DECI (Défense Extérieure Contre l’Incendie). « Cela veut dire que nous gérons l’ensemble des aménagements fixes, publics ou privés, appelés PEI, Points d'Eau Incendie. Ils servent à alimenter en eau les moyens de lutte contre l’incendie notamment ceux des pompiers. Notre mission est de faire une analyse régulière du parc de PEI existant, avec le souci de renforcer certaines zones non couvertes, en collaboration avec le service urbanisme et le Sdis84 pour les projets de construction et de création de nouveaux PEI. Chaque poteau incendie est contrôlé tous les deux ans. Cela nécessite une gestion attentive et économe avec tous les acteurs concernés et un service dédié au sein de l’intercommunalité » explique Rodolphe Donat, responsable du service DECI.
Les Sorgues du Comtat ont ainsi effectué un Schéma Intercommunal de Défense Extérieure Contre l’Incendie (SIDECI), en étant précurseurs pour ce type de document et les seuls en Région Sud. Il s'agit d'un document d’analyse et de planification au regard des risques incendie présents et à venir. Il a permis d’effectuer un diagnostic complet de l’existant (risques, besoins en eau par bâtiments, états des PEI) et de mettre en avant d’éventuelles carences. 43 375 bâtiments à protéger ont été identifiés sur nos 5 communes (bâtiments publics, habitations, usines, entreprises, commerces).
Les DFCI, Défenses des Forêts Contre les Incendies, sont quant à elles gérées par les deux communes possédant des forêts, Pernes et Sorgues.
L’air : mieux respirer !
Chacun le sait, la qualité de l’air a un impact sur notre santé et sur la biodiversité. La pollution de l'air est aussi un facteur aggravant du changement climatique.
Notre PCAET, Plan Climat Air Énergie Territorial, prévoit entre autres dans ses actions la réduction des émissions de polluants de l'air issus de différentes activités (transport, résidentiel, industrie, agriculture).
Sur les Sorgues du Comtat, les principaux secteurs émetteurs sont le transport et le résidentiel. La collectivité a donc fait le choix de miser majoritairement sur deux aspects de notre vie quotidienne : le développement des mobilités douces (lancement du Schéma directeur vélo, mise en place de bus électriques et covoiturage) et la rénovation énergétique de l'habitat et des bâtiments publics.
L’objectif est de réduire de 41 % les émissions de gaz à effet de serre sur nos 5 communes d’ici 2030 (par rapport à 2021).
L’eau : prévenir les inondations
Un sujet de plus en plus souvent à la une de l’actualité. La gestion de l'eau, des milieux aquatiques, des eaux pluviales et des risques majeurs d'inondation est une compétence des Sorgues du Comtat. « Dans notre territoire, il y a un découpage qui est fait en quatre bassins versants (l'Ouvèze, l'Auzon, la Nesque et les Sorgues) historiquement gérés par quatre Syndicats de cours d'eau, plus le Rhône géré en direct par la Compagnie Nationale du Rhône. La compétence GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) a été transférée à ces syndicats de rivière spécialisés. Je coordonne toutes les actions menées entre les élus, la population et ces syndicats » explique Christine Gros-Jean, Responsable Hydraulique et GEMAPI.
En cas de fortes crues, la coordination de l'ensemble des acteurs engagés dans la prévention des inondations est essentielle et des moyens de communication spécifiques sont alors mis en place. Depuis le début de l’année, ce n’est pas moins de cinq épisodes critiques de montée des eaux qui ont nécessité cette activation permettant de prendre les mesures préventives ; les agents étaient sur le terrain. Aucun de ces épisodes n’a nécessité de déclencher la cellule de crise et l'avertissement à l'ensemble de la population. Mais nous devons tous nous y préparer. La vigilance commence dès les premières alertes envoyées par le Service de prévoyance des crues, avec les informations partagées dans le groupe de vigilance, où chacun sait ce qu'il a à faire, avec un échange d'observations entre les communes situées à l'amont et celles situées à l'aval.