Le luxe d’une immersion en pleine nature

Reportage
L'écho des Sorgues du Comtat 47
Les cabanes des Grands Cépages à Sorgues, l’écotourisme haut de gamme à portée de main

En six ans, les cabanes en mélèze « Grands Cépages » se sont intégrées au paysage. Pensé comme un havre de paix 100 % nature, le domaine propose un moment de déconnexion totale. Laissons-nous guider par Valentine Deli, directrice du site.

Séjour hors du temps à proximité de chez soi 

« C’est avant tout l’expérience que nos clients viennent chercher. Ils aspirent au lâcher prise et ont compris que le concept va plus loin que dormir dans une cabane en bois. » 

Vingt cabanes sont accessibles de fin février à fin novembre, dans un espace de 40 hectares, en zone « Natura 2000 », à quelques encablures de l’île de l’Oiselay. « Nous offrons le choix entre un format duo ou familial, une orientation coucher ou lever de soleil, une cabane sur pilotis ou flottante avec accès en barque. » 

Sur les terrasses, un bain nordique chauffé entre 35 et 39° maximum invite à la détente. Pour les puristes de l’expérimentation, au milieu du lac, une cabane flottante, 100 % autonome, « elle est dotée d’une eolienne, de panneaux solaires et d’un système de phytoépuration. C’est un peu la projection d’un futur possible, avec un domaine complètement autonome ». Pendant le séjour, les cabaniers ont à disposition des vélos et une piscine bordée d’un lagon vert. 

Le tourisme vert et écoresponsable en vogue  

Aux grands cépages, avec 93% de taux de remplissage pour la saison dernière, 97% d’occupation pour le mois d’avril 2023, le slow tourisme raffiné en mode local a trouvé ses adeptes. 

Le tarif reste abordable, pour un séjour d’exception atypique. Les réservations sont entièrement gérées par le domaine, tout comme les bons cadeaux. Se connecter sur leur site internet régulièrement permet des réservations de dernière minute. 

« Nos alertes disponibilités sont adaptées à nos clients de proximité, voisins ou résidant dans un périmètre de 150 à 200 km. Mais on voit arriver grâce aux réseaux sociaux, des touristes européens de passage en vallée du Rhône, pour une étape sur leur route, et des asiatiques en quête d’aventures. »